Crédit photo : Daniel Hamang

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Jusqu’au terme d’une rencontre à l’intensité folle, les Nancéiens ont fait vibrer Jean-Weille avec ce doux espoir de victoire, longtemps entretenu. Leur souffle court et leurs mains devenues tremblantes dans le money time ont permis à Chambéry de s’imposer en terres nancéiennes : 32-36

Au contact au score, et de fort belle manière qui plus est, les locaux débutent parfaitement la rencontre. Appliqués en attaque, regroupés en défense et poussés par un palais des sports bruyant, ils s’en remettent principalement à Leyvigne sur les ailes, à Asgeirsson dans l’axe pour scorer et maintenir un faible écart avec les hommes d’Eric Mathé, septièmes au coup d’envoi. Au buzzer de la première période, Marche ramène le GNMHB à deux longueurs.

Le très bon retour des vestiaires et les adaptations tactiques permettent même à nos Nancéiens de faire la course en tête à plusieurs reprises, dans un second acte très équilibré et de très bonne facture laissant peu de place aux regrets.

Se donnant même le droit de croire à une fin de match victorieuse, avant qu’elle ne devienne fatidique par manque de fraîcheur et davantage d’approximations. Les efforts physiques se faisant payer chèrement. Très chèrement. Deux pertes de balles à la 53e offrent un avantage aux Savoyards qu’ils ne lâcheront plus.